Une paire de ciseaux, une aiguille, une boite noire et quelque chose pour capter la lumière : l’enregistrement du miroitement, et puis c’est l’expérimentation.
En 2014, je débute la série « Echo », un ensemble d’épreuves pour lesquelles je concentre mon attention sur l’onde, sur la propagation et l’empreinte des événements.
Je ne sais pas trop quand tout ça a commencé, mais je suis attiré par l’entité Temps. C’est une fascination. En travaillant à la séquence photographique, tentative de définition par découpage aussi jouissive que frustrante, je trouve le moyen de produire des (très) courts films en stop-motion avec mes « systèmes optiques ». De nouveaux « presque présent » apparaissent alors sur mes écrans, et j’aime ça.
Aujourd’hui, l’idée que j’enregistre l’empreinte de la lumière lorsqu’il n’y a plus de filtre entre elle et la surface sensible me séduit toujours : la lumière se glisse à travers un trou et frappe mes épreuves comme elle frappe ma rétine.
Paf. Quelque chose se met en mouvement : j’en garde précieusement les traces.