Amazones
Les Amazones s’éveillent dans les premiers rayons du jour
Parce qu’ils piquent leurs yeux.
Les Amazones chevauchent le soleil dans la lumière du matin
Parce qu’elles sont debout, qu’elles ont à faire et qu’il fait jour.
Les Amazones miroitent dans le soleil de midi.
Les reflets se mêlent à leurs cheveux qui ondulent
Comme le serpent de mer à la surface de l’eau.
Les Amazones sont comme le fleuve qui coule pour rejoindre l’océan.
Elles sont tumultueuses comme l’eau qui chute
Parce qu’elles n’ont pas de temps à perdre.
Quand elles nagent dans l’eau claire,
Elles voient le Monde dans l’eau.
Les Amazones sont sauvages
Comme les fleurs qui surgissent au milieu des épines.
Les Amazones s’affairent
Elles sont l’abeille qui s’échappe pour trouver du miel.
Les Amazones traversent les plaines pour trouver refuge.
Elles ne s’arrêtent pas face à l’obstacle. L’obstacle est le chemin.
Les Amazones habitent des terres qui ne leur appartiennent pas.
Elles ne veulent pas appartenir à, elles veulent être.
Les Amazones vivent ensemble,
Parce que seul nous ne sommes que partie.
L’amour est leur maison. L’amour est leur patrie.
Les Amazones s’agitent encore lorsque le soleil descend,
Parce qu’il reste beaucoup à faire.
Elles sont comme l’oiseau quand le soleil se couche,
Elles s’agitent encore parce que finit le jour.
Les Amazones sont des chimères pour les aveugles.
Elles disparaissent dans la noirceur quand la lumière s’éteint.
Les Amazones sont la conscience du Monde, l’attraction du Soleil.
Elles s’éveillent aux premières lueurs
Quand que les rayons piquent leurs yeux.
Amazones
Cédric Wachthausen, juin 2025