Amazones

Amazones

Photographies sténopés

Juin 2025

Amazones

Les Amazones s’éveillent dans les premiers rayons du jour

Parce qu’ils piquent leurs yeux.

Les Amazones chevauchent le soleil dans la lumière du matin

Parce qu’elles sont debout, qu’elles ont à faire et qu’il fait jour.

Les Amazones miroitent dans le soleil de midi.

Les reflets se mêlent à leurs cheveux qui ondulent

Comme le serpent de mer à la surface de l’eau.

Les Amazones sont comme le fleuve qui coule pour rejoindre l’océan.

Elles sont tumultueuses comme l’eau qui chute

Parce qu’elles n’ont pas de temps à perdre.

Quand elles nagent dans l’eau claire,

Elles voient le Monde dans l’eau.

Les Amazones sont sauvages

Comme les fleurs qui surgissent au milieu des épines.

Les Amazones s’affairent

Elles sont l’abeille qui s’échappe pour trouver du miel.

Les Amazones traversent les plaines pour trouver refuge.

Elles ne s’arrêtent pas face à l’obstacle. L’obstacle est le chemin.

Les Amazones habitent des terres qui ne leur appartiennent pas.

Elles ne veulent pas appartenir à, elles veulent être.

Les Amazones vivent ensemble,

Parce que seul nous ne sommes que partie.

L’amour est leur maison. L’amour est leur patrie.

Les Amazones s’agitent encore lorsque le soleil descend,

Parce qu’il reste beaucoup à faire.

Elles sont comme l’oiseau quand le soleil se couche,

Elles s’agitent encore parce que finit le jour.

Les Amazones sont des chimères pour les aveugles.

Elles disparaissent dans la noirceur quand la lumière s’éteint.

Les Amazones sont la conscience du Monde, l’attraction du Soleil.

Elles s’éveillent aux premières lueurs

Quand les rayons piquent leurs yeux.

Amazones

Cédric Wachthausen, juin 2025

 

Une photo sous le sapin

Une épreuve originale dans ta hotte !

Si vous êtes arrivé là c’est que vous avez bien reçu le message. Je vous redonne quand même les bases ici :

Toutes les photographies que vous présentées ici sont des épreuves originales développées par mes soins, tirées à l’agrandisseur ou imprimées à l’atelier sur papier Epson Matte (jusqu’au format 61/91,5 cm).

Toutes les épreuves sont limitées de 1 à 15, numérotées et signées.

Toute la chaine de production est faite à la maison de la prise de vue à l’épreuve définitive (même si je n’ai pas encore mis au point tous les outils pour tout fabriquer moi-même, faute d’un nombre de bras limité). 

Les sténopés sont obtenues en faisant des trous dans des feuilles d’aluminium, les épreuves de la série Ming Bai, en créant une matrice avec une superposition de plusieurs négatifs sous l’agrandisseur.

Vous trouverez le nom des épreuves sous chaque photographie lorsque vous cliquerez dessus.

Pour commander, merci de procéder ainsi : 

1/ Choisir la(les) épreuve(s) qui vous intéresse(nt)

2/ Sélectionner le format choisi

3/ Envoyez-moi ces infos par mail (cedric.waen@gmail.com) ou par SMS au 06 63 82 43 85

4/ Attendez mon retour de confirmation (sinon, c’est qu’il y a eu un problème)

Sur place ou a emporter ? Je vous envoie les modalité de réception de votre acquisition et de règlement.

Récupération des épreuves à l’atelier ou à la maison (mercredi 10 et 24, samedi 13 et 20)

En cas d’impossibilité de vous déplacer, merci de m’en informer, et nous verrons comment procéder.

TOUTES LES INFORMATIONS SUR LES TAILLES ET LES PRIX DES EPREUVES SONT A RETROUVER EN BAS DE LA PAGE

Je vous propose donc 3 formats possibles : 

  • Format « affiche » A2 seul : Une épreuve 42/60cm signée. Épreuve tirée à la maison (photographie seule – impression jet d’encre -189gr) : 80 euros

  • Épreuve originale numérotée, signée et encadrée dans un cadre 24/30 cm en chêne clair (format photo 13/18cm) : 120 euros  -> info importante : c’est le format max. pour la série Ming Bai (Ming) uniquement proposée encadrée.

  • Épreuve originale numérotée, signée et encadrée 40/50 cm en chêne clair (format photo 21/32cm) : 300 euros 

En plus de ça, sous réserve de disponibilité, et dans la mesure des stocks disponibles, vous pouvez acquérir les tirages de l’exposition Amazones à prix vide– atelier : 

  • > Épreuves originales numérotées, encadrées :

  • Formats 21/32 + passe-partout (encadrement bois brut pin clair 40/50cm) : 280 euros.

  • Formats 50/70 cm – épreuve plein cadre avec cadre 50/70 cm : 350 euros 

  • Formats 61/91,5 – épreuve seule : 600 euros, 700 euros avec cadre bois brut en pin clair.

Retrouvez la série Amazones en suivant ce lien :

épreuves de l'exposition Amazones, juin 2025

Quelques photos in Situ à la maison dans leur environnement naturel en attendant d’être adoptées à titre d’exemples : formats 24/30 cm 40/50 cm, 50/70 cm en chêne clair et 60/80 cm en pin brut,  

ECHOs

En 2014, je débute la série « Echo », un ensemble d’épreuves pour lesquelles je concentre mon attention sur l’onde, sur la propagation et l’empreinte des événements.

Je ne sais pas trop quand tout ça a commencé, mais je suis attiré par l’entité Temps. C’est une fascination. En travaillant à la séquence photographique, tentative de définition par découpage aussi jouissive que frustrante, je trouve le moyen de produire des (très) courts films en stop-motion avec mes « systèmes optiques ». De nouveaux « presque présent » apparaissent alors sur mes écrans, et j’aime ça.

Aujourd’hui, l’idée que j’enregistre l’empreinte de la lumière lorsqu’il n’y a plus de filtre entre elle et la surface sensible me séduit toujours : la lumière se glisse à travers un trou et frappe mes épreuves comme elle frappe ma rétine.
Paf. Quelque chose se met en mouvement : j’en garde précieusement les traces.

Borders – stenopes – 2025

BORDERS, 2025

Epreuves jet d’encre sur papier mat – formats variés 

Les thèmes sur lesquels je m’arrête viennent d’eux même, au cours de mon vécu. Ils s’imposent à moi. Je photographie ce qui m’intéresse : je me laisse surprendre, et j’enregistre. 

Le thème de la frontière m’est particulièrement cher. La frontière, c’est la limite, la contrainte évidente et naturelle qui s’impose à tout être vivant dans cette bulle d’oxygène vitale que nous habitons.

C’est aussi la frontière de l’absurde, celle qui divise. La frontière tracée par ceux qui prétendent posséder l’environnement, ceux qui s’y sentent plus légitime que d’autres, vendent les parts pour s’enrichir et tracent des lignes au sol, transformant la Terre en zones stérilisées, espaces tristes, stériles et moribonds.

Not So Far From Paradise

AMAZONES, mai 2025

Amazones

Les Amazones s’éveillent dans les premiers rayons du soleil

Parce qu’ils piquent leurs yeux.

Les Amazones chevauchent le soleil dans la lumière du matin

Parce qu’elles sont debout, qu’elles ont à faire et qu’il fait jour.

Les Amazones miroitent dans le soleil de midi.

Les reflets se mêlent à leurs cheveux qui ondulent

Comme le serpent de mer à la surface de l’eau.

Les Amazones sont comme le fleuve qui coule pour rejoindre l’océan.

Elles sont tumultueuses comme l’eau qui chute

Parce qu’elles n’ont pas de temps à perdre.

Quand elles nagent dans l’eau claire,

Elles voient le Monde dans l’eau.

Les Amazones s’affairent

Elles sont l’abeille qui s’échappe pour trouver du miel.

Les Amazones traversent les plaines pour trouver refuge.

Elles ne s’arrêtent pas face à l’obstacle. L’obstacle est le chemin.

Les Amazones habitent des terres qui ne leur appartiennent pas.

Elles ne veulent pas appartenir à, elles veulent être.

Les Amazones sont sauvages

Comme les fleurs qui surgissent au milieu des épines.

Les Amazones vivent ensemble,

Parce que seul nous ne sommes que partie.

L’amour est leur maison. L’amour est leur patrie.

Les Amazones s’agitent encore lorsque le soleil descend,

Parce qu’il reste beaucoup à faire.

Les Amazones sont comme l’oiseau quand le soleil se couche,

Elles s’agitent encore parce que finit le jour.

Les Amazones sont des chimères pour les aveugles.

Elles disparaissent dans la noirceur quand la lumière s’éteint.

Les Amazones sont la conscience du Monde, l’attraction du Soleil.

Elles s’éveillent aux premières lueurs

Quand les rayons piquent leurs yeux.

Amazones

Cédric Wachthausen, juin 2025

 

A memoria de

A memoria de, portugal 2013

La série A Memoria De (2010) débute en 2011 dans un petit village perdu au sud du Portugal.

Au départ, une révélation : Les personnes inhumées dans ce petit village portugais continuent de nous interpeller par le biais des photographies qui ornent les tombes.

Ces épreuves échappent à la définition qui oppose d’ordinaire la vie à la mort. Dans ces médaillons funéraires est fixée une fraction de seconde de l’existence de ces femmes et de ces hommes.

A Memoria De figure l’empreinte d’une communication « post-mortem » ; elle rompt le silence des âmes.

Par le prisme du photographe qui les a immortalisées par le passé, ces personnalités « nous » apostrophent, souveraines. A travers la mise en scène qui restitue ces épreuves à titre documentaire, la transmission s’opère.

La plupart des photographies proposées présentent des portraits de personnes anonymes. Dates, noms et lieux ont été volontairement exclus de la composition, ils s’effacent pour laisser place à l’incarnation des petites icônes sépulcrales.

A memoria de - partie 2